Le constructeur américain a décidé de conserver les 55 % d’Opel qu’il avait promis au Canadien Magna et à la banque russe Sberbank. GM n’a pas encore dévoilé son plan de restructuration ni comment il compte le financer. Mais déjà, la Grande-Bretagne, la Pologne et la Belgique, dont les usines étaient menacées par le tandem russo-canadien, se disent optimistes.
Au total, Opel emploie 50 000 personnes en Europe, pour moitié en Allemagne, où l’annonce de General Motors a fait l’effet d’une douche froide. Jusqu‘à présent, les salariés des usines allemandes se croyaient en effet à l’abri. Les syndicats allemands cherchent à mobiliser au-delà des frontières nationales pour faire de la défense de l’emploi chez Opel une cause européenne.