Les trois organisations syndicales "considèrent que la période actuelle doit être l’occasion de multiplier les actions, sous toutes les formes, en n’en excluant aucune, dont la grève", ont-elles expliqué dans un communiqué commun.

Elles "appellent à faire de la seconde quinzaine du mois de novembre une période de mobilisation continue" et "soutiennent toutes les initiatives déjà en construction, à la Poste, dans l’Education Nationale, à l’occasion du congrès des Maires de France...", ajoute le communiqué.

Selon le communiqué, les projets de loi de finances pour 2010, actuellement en discussion au Parlement, "sont porteurs de mesures et d’orientations extrêmement néfastes pour la Fonction publique et les services publics", et "aggravent, en particulier, la politique de suppressions d’emplois publics déjà insupportable".

Les applications de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) et de la Réforme de l’administration territoriale de l’Etat (REATE) "créent et créeront de plus en plus de conséquences néfastes sur les conditions de travail des personnels mais aussi sur la qualité et la proximité des services publics", ajoutent les 3 organisations syndicales.

"Demain, ce sera le versant territorial qui sera mis en demeure (...) de se conformer à ces normes libérales", déplorent-elles, en demandant notamment de créer des "emplois nécessaires", "d’assurer le maintien et la progression du pouvoir d’achat des agents publics et notamment par l’augmentation de la valeur du point d’indice" et "d’abroger la loi dite "de mobilité", véritable broyeuse du statut des fonctionnaires".