« Certains salariés vont toucher 900 E ce mois-ci. Comment on fait dans ce cas-là quand on a deux enfants et qu’on vit avec quelqu’un qui ne travaille pas ?. Les témoignages recueillis ne souffrent d’aucun commentaire. « Des salariés sont en négatif », poursuit un syndicaliste, entendez qu’après avoir laissé divers congés dans les mesures de chômage partiel, ils se retrouvent aujourd’hui redevables de journées de travail envers l’entreprise, tout en percevant un salaire équivalent à 65 % du net pour certains. Sur ce point, il semblerait que la direction ait évolué en ce sens qu’elle aurait pris contact avec la Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle pour intégrer un dispositif qui garantirait cette fois l’équivalent de 75 % du salaire brut.
Les conditions de travail et l’encadrement étaient encore évoqués hier par des salariés visiblement très remontés : « On est harcelé, insulté de tous côtés », témoignait l’un d’eux. Un comité d’entreprise exceptionnel tenu le 5 novembre n’a semble-t-il pas suffit à débloquer une situation qui risque de s’installer dans la durée.