On nous avait vendu l’organisation de la Coupe du Monde 2022 dans ce pays comme porteuse de rêve, de création d’emplois, de développement économique. La réalité vient de nous éclater à la figure : c’est l’exploitation, la violation des droits, le meurtre social.

Les conditions de travail autour de ce bel évènement relèvent plus de l’esclavagisme que du développement économique. Les normes internationales de droits des travailleurs sont bafouées sous couvert de rendement. Des travailleurs étrangers ont été soumis a un travail forcé, dans des conditions de chaleur extrêmes, parfois sans eau potable et logés dans des conditions d’insalubrité impensables. Au Qatar, avec la bénédiction des instances internationales du football qui ferment les yeux, des ouvriers meurent pour qu’une poignée de financiers puissent parader dans les rues aux côtés de joueurs de football qui, eux, profiteront de salles de soins et de relaxation ainsi que d’une vie dans l’opulence pendant quelques mois.