Cet été, il y a eu la tentative de transférer en catimini les lits de médecine interne.

Aujourd’hui, il y a le détournement des pompiers des urgences de l’Hôtel-Dieu vers d’autres sites d’urgences, eux-mêmes surchargés.

La Direction générale et le Président de la Commission Médicale d’Etablissement de l’AP-HP osent nous dire qu’ils n’ont pas donné d’instructions aux pompiers et SAMU de Paris tout en indiquant que des « discussions ont bien lieu avec les pompiers de Paris mais qu’il n’y a pas eu de date fixée ».

Qui peut croire qu’il n’y ait pas eu de date avancée alors que la Directrice générale avait annoncé lors du Comité Technique Central d’Etablissement de juin dernier, la date du 3 septembre pour ne plus accueillir aux urgences de l’Hôtel-Dieu les patients amenés par les pompiers et Samu.

Que cherchent la Direction générale et le Président de la C.M.E. de l’AP-HP en créant une situation de conflit permanent et de désorganisation sur l’Hôtel-Dieu, de déstabilisation des personnels dont ils portent la seule responsabilité en ne respectant pas les engagements de la Ministre de la santé ?

Force Ouvrière AP-HP exige du ministère qu’il prenne les dispositions nécessaires à la tenue de son engagement de non fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu au 4 novembre ce qui implique :

  l’arrêt de tout transfert de service, la réouverture des lits de médecine interne

  le maintien du service des urgences donc de l’accueil des patients amenés par les pompiers et les SAMU de Paris

  la réintégration du Dr Gérald Kerziek dans toutes ses fonctions et responsabilités de coordinateur du SMUR de l’Hôtel-Dieu.

Paris, le 4 septembre 2013