12 juin : opération réussie !
12 000 signatures remises et une forte délégation reçue !
Afin de faire entendre les exigences des usagers, de la population et des élus de Montreuil, Rosny, Bagnolet, Romainville et de Noisy-le-Sec, nous avions décidé lors de notre assemblée du 16 mai, d’aller remettre les pétitions recueillies depuis ces derniers mois et cela à la veille d’importantes décisions quant à l’avenir de notre hôpital. Enfin nous souhaitions être reçus par l’ARS afin que l’expression des besoins de la population et la pérennité des activités de l’hôpital public soient défendus « en direct » !
Une soixantaine de personnes ont répondu présentes, avec une forte délégation du Conseil municipal de Rosny conduite par le maire Mr Capillon, et des élus notamment de Montreuil, Bagnolet et Noisy-le-Sec.
La délégation de Rosny était porteuse de 1800 signatures supplémentaires (pétition du journal municipal…)
Au total, nous avons déposé 12 000 signatures ! Soyez-en remerciés !
Une délégation de 15 personnes avec la présence de la CGT a été reçue par Madame Armenteras de Sacse, responsable à l’ ARS de l’offre hospitalière.
Après avoir exposé les motifs de notre venue, à voix plurielles, Mme Armenteras a dû reconnaitre que « nos intervention témoignent de notre connaissance et attachement au CHI de Montreuil… »
En retour, elle a tenu à affirmé « les engagements de l’ARS …sans ambiguïté » :
…a trouvé de nouveaux partenaires pour les emprunts toxiques…
Partage notre exigence de répondre aux besoins de la population dans le sud-est du département… notamment pour les personnes âgées, la maternité, les IVG, en favorisant l’élargissement des prises en charge
« …il faut étoffer l’éventail de l’offre de soins et en même temps maintenir ce qui existe… »
En résumé nous avons retrouvé les ingrédients du projet de l’administratrice provisoire Mme Pruniaux, soutenue en cela par l’ARS…
Quant aux questions « qui fâchent » :
la question du déficit structurel annuel de 15 millions et de l’endettement de l’ordre de 100 millions d’euros, par ailleurs pas démentis, une seule réponse : « le CHI n’est pas menacé…Aujourd’hui il bénéficie d’une ligne de trésorerie… » !!
Quelle garantie du maintien des activités de proximité et des moyens y afférant ? Là les réponses sont encore plus à double sens : « …il faut que le CHI s’aide…Retrouver des normes de travail …et des recettes … »
Le principal danger serait la démographie médicale (la faute …à personne !) qui pourrait obliger à des regroupements… mais aussi des problèmes de communication( ?)
la réouverture de la chirurgie de nuit ?
Le ton est devenu tout d’un coup plus menaçant :
Pas question de revenir sur la réorganisation de la permanence des soins qui a provoqué l’arrêt de la prise en charge d’urgence chirurgicale après 22 heures : « Il y a une opération de nuit par semaine sur tout le 93…La situation est sécurisée… »
« Vous n’avez pas le droit de dire qu’il y a fermeture de la chirurgie de nuit… » !!?
Nous pouvons acter que le Comité de Défense de CHI A. Grégoire s’est imposé dans le panorama social et politique du département, de par son existence, son déploiement sur les cinq villes, l’engagement des uns et des autres, notamment des élus, avec une pétition qui a recueilli le soutien de 12 000 citoyens. Mais nos cinq revendications n’ont même pas eu l’esquisse d’une réponse, si ce n’est une réponse négative sur la chirurgie d’urgence de nuit !
Alors ?
Nous continuons !
Vigilance et mobilisation sont toujours nécessaires.