Communiqué du SNPHAR-E
APPEL A LA MOBILISATION POUR LA JOURNEE DU 24 JUIN
Mis en ligne le 23 juin 2010

Le SNPHAR-E se joint au mouvement de mobilisation pour la défense des retraites et la prise en compte de la pénibilité, grande oubliée des propositions du gouvernement.

Les praticiens hospitaliers, qui prennent déjà leur retraite en moyenne à 63,8 ans, sont très inquiets des propositions du gouvernement sur la réforme des retraites.

Après des conditions d’exercice difficile en raison de très longues durées de travail hebdomadaires, bien au-delà des 48 heures réglementaires, alors que les CET gonflent à nouveau de manière vertigineuse car la démographie ne permet pas de prendre les congés auxquels nous pourrions prétendre, les praticiens hospitaliers ne peuvent accepter de prendre leur retraite à taux plein à 67 ans.

Nos retraites ont brutalement été baissées de 30% à l’automne 2008, nous sommes toujours en attente de textes visant à compenser cette baisse inacceptable, et maintenant on nous demande de travailler deux ans de plus !

Et nulle part la pénibilité spécifique liée au travail de nuit n’est reconnue ni même envisagée !

Nous n’accepterons jamais ni la baisse des pensions versées, ni la négation du travail de nuit notamment en astreintes dont tout le temps travaillé est du travail dissimulé.

Nous exigeons des négociations immédiates sur la retraite des praticiens hospitaliers, sur la prise en compte de la pénibilité du travail de nuit et sa compensation, et sur les CET. En attendant, nous appelons tous les médecins hospitaliers à participer aux actions locales, régionales et nationales pour la défense des retraites.

Le SNPHAR-E prévient qu’un mouvement inédit et de grande ampleur aura lieu à la rentrée si les textes ne sont pas sortis, et si de vraies négociations ne s’engagent pas immédiatement sur retraites CET pénibilité et astreintes.