Les salariés de la Caisse d’Epargne Ile-de-France entament leur troisième semaine de grève
Ils dénoncent le mal-être au travail et une baisse de leur pouvoir d’achat
Mis en ligne le 30 avril 2010
Les salariés de la Caisse d’Epargne Ile-de-France poursuivent leur mouvement. A l’appel de SUD et de la CGT, ils dénoncent depuis le 13 avril le mal-être au travail et une baisse de leur pouvoir d’achat. Le syndicat Unsa a rejoint le mouvement.

Le taux de grévistes était de 9,6% au siège de la CEIDF, et de 20,4% sur l’ensemble du réseau, a précisé la direction, qui indique qu’une centaine des 500 agences étaient aussi fermées, notamment pour des questions de sécurité, quand l’effectif minimum par agence n’était pas atteint.

Les syndicats demandent notamment une "prime de 3.000 euros", une augmentation mensuelle de 5,10% avec un plancher de 140 euros" et déplorent "la quasi-suppression de l’intéressement malgré des résultats commerciaux excellents", et "une part variable réduite à peau de chagrin".

Ils dénoncent également "le stress et le mal-être au travail des salariés", lié selon eux à la mise en place d’un plan social, avec la fusion des trois Caisses d’Epargne.

Le plan de réorganisation de la Caisse d’Epargne Ile-de-France à échéance 2012, présenté en décembre en comité d’entreprise, prévoit la suppression de 551 postes au sein des fonctions administratives. La direction avait fait valoir en décembre que parallèlement à ces suppressions, 164 postes seraient créés. A fin 2012, les effectifs n’auront baissé que de 216 équivalents temps plein par rapport à fin septembre 2009, pour atteindre 4.495 équivalents temps plein, avait-elle affirmé.

Mardi, la direction a précisé qu’il n’y avait pas dans ce plan social "de volonté de licenciements, mais des reconversions en interne vers les fonctions commerciales". Les syndicats exigent qu’il n’y ait "aucun licenciement" et que pour chaque poste supprimé, trois propositions d’emploi soient faites.

(Source AFP)