Retraite des PH (praticiens hospitaliers) : le SNPHAR-E s’engage pour la reconnaissance de la pénibilité du travail de nuit
D’après la Newsletter n° 1 du SNPHAR-E
Mis en ligne le 23 avril 2010

Les médecins participant à la permanence des soins cumulent les facteurs reconnus de pénibilité : travail de nuit, horaires alternants et atypiques, durée hebdomadaire de travail au-delà des 48 heures de la réglementation européenne et stress. Un constat à lire à la lumière de la littérature médicale et des enquêtes nationales et européennes qui, toutes, convergent pour prouver le retentissement du travail de nuit et de la fatigue sur la santé.

L’âge moyen de départ à la retraite des PH est de 63,8 ans : nos seniors sont donc au travail. En 40 ans de carrière, un PH engagé dans la permanence des soins travaille au minimum 1 500 à 2 000 nuits. Actuellement gommée, cette pénibilité est pourtant irréductible, car nécessaire au service public, elle est facilement objectivable : elle doit être reconnue et compensée.

Le SNPHAR-E s’engage dans le débat pour la prise en compte de la pénibilité liée au travail de nuit des PH :

- pas plus de 160 trimestres de cotisation,

- instauration d’un « curriculum laboris », relevé individuel rétrospectif et prospectif d’exposition à la pénibilité,

- aménagement des fins de carrières,

- suivi actif en médecine du travail.

Nicole Smolski

Présidente du SNPHAR-E

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