Dernièrement, en novembre à Bruxelles, la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen a rejeté ce projet de directive. Elle récuse le maintien de dérogation permettant, aux états qui le souhaitent, de dépasser le seuil hebdomadaire de 48 heures. Dérogation également appelée « opt out », la Grande-Bretagne s’en montrant une fervente utilisatrice. En novembre, c’est un rapport du socialiste espagnol Alejandro Cercas qui a été adopté. Ce dernier soutient que, si la dérogation aux 48 heures hebdomadaires était maintenue, le Parlement autoriserait ainsi des lois sociales « à la carte », principe contraire à ceux avancés dans les traités européens.
Ce vote de novembre, salué par la Ces comme « une première victoire », peut néanmoins être remis en cause. Le Parlement européen doit réexaminer, en session plénière à Strasbourg le 17 décembre, cette révision de l’aménagement du temps de travail.
Pour faire confirmer leurs attentes sur cette question, les syndicats européens appellent à une euro-manifestation à Strasbourg, la veille du vote, le 16 décembre.
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