Le secrétaire général de la fédération CGT des cheminots Didier Le Reste a jugé que la date proposée n’était "pas sérieuse", appelant à négocier "dès maintenant", alors qu’un mouvement de grève reconductible à l’appel de son syndicat et de Sud-Rail dure depuis le 6 avril au soir. Sud-Rail a également dénoncé une "fausse proposition", déplorant que la direction exige la fin de grève pour que cette réunion se tienne. "Je viens d’apprendre que la SNCF propose une table ronde la semaine prochaine avec l’ensemble des fédérations syndicales, y compris avec les syndicats qui ont oeuvré avec elle pour diviser le front syndical", a réagi lundi sur France Info M. Le Reste pour qui "ce n’est pas sérieux" et "il faut absolument que les négociations se nouent dès aujourd’hui". Dans un communiqué, Sud-Rail a également dénoncé la date de réunion trop lointaine, déplorant par ailleurs que la direction exige l’arrêt de la grève pour discuter, "ce que nous ne ferons pas". Pour le syndicat, "les conditions ne sont pas remplies pour cela aucune proposition concrète de la direction", disant également attendre que les cheminots se prononcent en AG.