« Nous sommes sous le choc, c’est un vrai plan de restructuration, confie la déléguée syndicale CFDT. Ce plan va toucher uniquement le site de Davézieux, et concerne essentiellement la production, l’expédition, et tout ce qui tourne autour. Le chiffre de 157 emplois supprimés a été annoncé, même s’ils ont dit qu’ils allaient réfléchir à d’autres hypothèses. » Le délégué syndical CGT, précise : « Ce plan coûterait 8 millions d’euros, et ils cherchent des financements pour le mener à terme. S’ils n’y parviennent pas, ils n’excluent pas non plus de vendre une partie de l’entreprise. » Quant aux machines, les syndicats précisent qu’elles partiraient en grande partie sur le site alsacien de Saint-Amarin. « Nous ne garderions que l’imprimerie. Mais on sait très bien que ce ne sera pas viable : il y a quelques années, ils nous avaient déjà dit qu’elle devait être adossée à la production. Ils ne vont pas faire venir indéfiniment les enveloppes d’Alsace... » « On ne laissera pas partir nos emplois comme ça »
Fustigeant « une politique de rentabilité », certains salariés n’avaient pas repris le travail. « Beaucoup se sont sentis mal, indiquait la CGT. Il y a de l’incompréhension. Certains travaillent ici depuis 30 ou 40 ans. »