Algérie : Alors que leur emploi du temps est surchargé 20% de déficit en enseignants, l’année prochaine
Mis en ligne le 14 septembre 2009
Les syndicats de l’éducation annoncent un début d’année surchargé pour les enseignants.

Le concours de recrutement annoncé il y a quelques jours par le ministre de l’Education nationale n’est pas pour faciliter la tâche des instituteurs à cause du retard, de plusieurs mois, mis dans son organisation. Meziane Meriane, porte-parole du Syndicat national autonome des professionnels de l’enseignement secondaire et technique (Snapest) indique que « les reports consécutifs de ce concours de recrutement auront des retombées négatives sur le déroulement des leçons en ce début d’année ». En fait, ce concours a été prévu initialement le mois de mai passé, il a été reporté une première fois au mois de juillet avant qu’il ne soit programmé, finalement, pour le mois d’octobre prochain, soit après la rentrée scolaire. Cette situation, ajoute M. Meriane, renseigne sur le manque de coordination entre le ministère de tutelle et la direction générale de la Fonction publique, chargée de l’organisation de ce genre de concours. Pour l’orateur, l’annonce d’ouverture de ces nouveaux postes budgétaires en ce moment précis est un coup d’épée dans l’eau puisque l’emploi du temps des premières semaines, voire des premiers mois est déjà tracé et s’annonce très chargé pour les enseignants. Cependant, l’orateur se félicitera de l’ouverture de ces postes tout en précisant, néanmoins, que leur nombre est insignifiant comparativement au nombre de contractuels en attente de titularisation et des besoins en effectifs du secteur de l’éducation. Quant à l’application du système de bonification pour les

30 000 enseignants contractuels existants à l’échelle nationale, M. Meriane proposera d’accorder « un demi point de plus pour chaque année d’expérience dans le domaine de l’enseignement ».

http://www.lejourdalgerie.com/Editions/080909/Rubriques/evenement.htm#2

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communiqué du CNES (PDF - 48.8 ko)