Selon la CFDT, la CGT, , FO, l’Unsa et Solidaires, un seul "scénario" leur a été présenté. Il prévoit "une suppression de la cotisation exceptionnelle de solidarité (CES), de 1 % pour les fonctionnaires" et de la cotisation maladie de 0,75 % pour les contractuels, ainsi qu’une "indemnité compensatoire au 1er janvier" qui pourrait être "dégressive", c’est-à-dire diminuer au fur et à mesure que l’agent avance dans sa carrière.
Cette "compensation" ne s’appliquerait pas aux nouveaux entrants dans la fonction publique. Elle exclurait également de l’assiette de calcul, les heures supplémentaires ou les astreintes, le travail de nuit, pourtant assujettis à la CSG.
Pour la CFDT les termes des engagements présidentiels ne sont pas respectés. Nous demandons une hausse du pouvoir d’achat pour les agents et un dispositif pérenne. Ce schéma ne retient aucune piste sur la rémunération indiciaire. Le gouvernement "présentera le scenario retenu" le 10 octobre lors du rendez-vous salarial.
Suite aux annonces du gouvernement : gel de la valeur du point d’indice, rétablissement du jour de carence, remise en cause du calendrier PPCR, la CFDT Fonctions publiques tient à rappeler ses attentes et ses exigences pour la Fonction publique et l’ensemble de ses agents, quel que soit leur statut. Pour peser sur les engagements à obtenir du Gouvernement, elle lance une carte-pétition.