Algérie : Grève les 26 et 27 janvier dans les lycées
Mis en ligne le 16 janvier 2014
Le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique a annoncé, hier, une grève nationale de deux jours, les 26 et 27 janvier. Joint, hier, le coordinateur du Snapest, Méziane Meriane, a affirmé dans une déclaration à Algérie News que les établissements secondaires et techniques du pays connaîtront, une fois encore, une paralysie totale.

Selon lui, les professeurs de l’enseignement secondaire et technique sont déterminés. « Suite à la politique du mépris imposée par le ministre M. Baba Ahmed à notre égard, nous avons décidé d’observer une grève nationale de deux jours le 26 et 27 janvier 2014. Et si le ministère, enchaîne-t-il, ne procède pas à trouver une issue favorable à nos revendications, nous serions contraints de prolonger la durée de notre débrayage et d’aller au-delà des deux jours prévus. Il faut aussi dire qu’il y aura le risque d’aller vers des grèves reconductibles dans les prochains jours », a-t-il noté. Meriane a affirmé que le département de Baba Ahmed n’a consenti aucun effort pour trouver une solution au dossier des professeurs du secondaire technique. « C’est inadmissible de se taire devant un tel mépris vis-à-vis des partenaires sociaux de l’éducation nationale. C’est pour cette raison que nous avons décidé de radicaliser notre mouvement de grève le 26 et le 27 du mois en cours ».

Le Snapest dit ainsi maintenir ses revendications. Il s’agit notamment de la révision du décret n° 204/12 du statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation et de combler ses lacunes, de la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en tant qu’enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l’intégration, notamment en tant que formateurs selon l’ancienneté exigée pour ces postes. Le syndicat dit aussi refuser les régularisations proposées par le ministère de l’Éducation. Le syndicat évoque également les revendications des postes aménagés et des heures supplémentaires qui restent en suspens.