L’Unpef (tous corps confondus de l’éducation), CNES (enseignants universitaires), Snapap (administration publique), SNPSSP (médecins spécialistes), SNPSP (médecins de la santé publique) et Snapest (enseignants du secondaire) affirment, dans un communiqué rendu public hier, que leur décision est « motivée par le souci de responsabilité face au silence du gouvernement ». Ils promettent, en revanche, une rentrée sociale tendue. « Si le gouvernement ne réagit pas, nous promettons au gouvernement une rentrée sociale mouvementée.
Nous ne baisserons pas les bras », annoncent-ils dans leur communiqué. Les syndicalistes expliquent que le traitement du gouvernement des dossiers des travailleurs du Sud reste encore ambigu et qu’aucune bonne intention n’a été affichée. Dans le secteur de l’éducation, où les examens de fin de l’année commencent à partir de cette semaine, les élèves disent être soulagés même s’ils craignent que lors de l’élaboration des sujets, leur situation exceptionnelle ne soit pas prise en considération.