Ainsi, suite à l’intervention de l’inspection du Travail, une rencontre réunissant trois représentants du syndicat de l’ONPS et trois de l’administration, a été prévue. « Dans le cas où le dialogue échoue, le recours à la grève illimitée reste la seule alternative », déclare Djamel Medaïni, président du conseil syndical. Sur une vingtaine de revendications, seize ont été acceptées. « Mais la mise en application tarde à venir », regrette un syndicaliste. Pour les quatre points restants — expérience professionnelle, contrats des retraités recrutés par l’entreprise, restructuration de l’entreprise et les contentieux individuels et collectifs — ils seront discutés lors de la prochaine rencontre dont la date n’a pas encore été déterminée. Les travailleurs de l’ONPS contestent la sous-traitance de leur entreprise avec les entreprises privées. « Cela fait 5 ans qu’il n’y a pas eu d’investissement dans le renouvellement des machines », révèle le président du syndicat qui se montre pessimiste quant au devenir de cette entreprise. Il convient de rappeler que lors de l’assemblée générale tenue le 23 janvier dernier, le syndicat de l’ONPS a déjà suspendu le préavis de grève prévue pour le 31 du même mois.