Dans un communiqué cosigné par les deux coordinateurs, ce débrayage intervient après plusieurs tentatives de conciliation et lettres envoyées au ministère de l’Education nationale en date du 11octobre 2010 ainsi qu’au Premier ministère et à la présidence de la République, respectivement les 2 et 22 février 2011. « Nous avons décidé de lancer ce mouvement de grève suivi d’un arrêt de travail les 11,12 et 13 avril afin de récupérer notre droit spolié », affirment les rédacteurs de la missive. Les syndicalistes exigent la comptabilisation de la prime du Sud et de la prime de zone, leur intégration dans le salaire de base des fonctionnaires avec application rétroactive depuis le 1er janvier 2008. Ce mouvement de débrayage intervient alors que la rue algérienne en général et algéroise en particulier connaissent une ébullition née de la gestion hasardeuse de la part des pouvoirs publics. Etudiants, paramédicaux et même les gardes communaux sont descendus dans la rue pour faire valoir leurs droits et exiger un minimum de reconnaissance et de droit.

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