Journal "REsistance SOciale" N° 48
Mai 2007
Mis en ligne le mai 2007
Sommaire : Le mot de la Présidente/ Solidarité Internationale/Nicolas Sarkozy veut remettre en cause notre modèle social en 100 jours/ Bouclier fisca/ La prédominance des attentes sociales /Contre la privatisation des postes européennes/Coup de gueule

Le mot de la Présidente

Résistons, plus que jamais !

Les sondages, pour une fois, ne se sont pas trompés. Nous n’avons donc été que moyennement surpris par la défaite de la gauche et de Ségolène ROYAL au second tour de l’élection présidentielle.

Il sera temps, dans quelques semaines ou dans quelques mois, de faire une analyse critique de cette défaite, pour comprendre pourquoi tant d’ouvriers et de salariés se sont laissés abuser par le « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy.

Mais aujourd’hui une autre échéance nous attend, toute proche : celle des élections législatives.

C’est un appel solennel à la mobilisation de tous les salariés que je veux lancer ici. L’histoire récente des pays voisins nous a appris ce qu’il en coûte de laisser le champ libre aux ultra-libéraux : remise en cause des droits sociaux, du droit de grève, du code du travail, du contrat à durée indéterminée, des services publics, de l’éducation, de l’égal accès aux soins pour tous, … voilà ce qui nous attend si nous n’érigeons pas une barrière en votant massivement au premier tour pour les candidats qui se réclament de la gauche et tout particulièrement pour ceux qui ont défendu le « non » à la « constitution » européenne.

S’abstenir ou voter pour les candidats de l’UMP, c’est voter contre ses intérêts lorsqu’on est salarié. Ce n’est tout de même pas pour rien si le MEDEF de Laurence Parisot et les patrons du CAC 40 soutiennent Sarkozy et son gouvernement !

Il sera temps demain d’agir pour refonder un vrai parti de gauche capable de représenter durablement une majorité de Français. Résistance Sociale entend y prendre toute sa part et faciliter notamment les échanges entre syndicalistes et militants politiques.

Et, bien entendu, si la droite devait être majoritaire au soir du 17 juin, nous devrons continuer à résister à ses mauvais coups, comme nous l’avons fait le 29 mai 2005 ou contre le CPE.

Mais, en attendant, nous n’avons qu’un mot à dire : votez !!!

Marinette BACHE

Documents joints
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