Journal RESO n° 234
Mars 2024

Au sommaire ce mois-ci

p.1 et 2 : L’édito / p.2 : International / p.3 à 6 : Place au débat : le programme du CNR / p. 7 : Actualité sociale / p. 8 :Coup de gueule : grève à la SNCF, quelle horreur !

L’édito de Pierre Kerdraon

Décidément ce début d’année n’est pas meilleur que celui de l’an dernier pour le gouvernement et le Président. Aux manifestations contre la réforme des retraites de l’an dernier ont succédé les actions des agriculteurs y compris au moment de l’ouverture du salon de l’agriculture. Malgré les annonces faites par les uns et les autres, la colère du monde agricole n’est pas retombée. La question de l’avenir de l’agriculture reste posée. Les chantres de la décroissance au niveau européen n’ont pas désarmé comme le prouve le traité de libre-échange signé avec le Chili.

La grogne des agriculteurs s’étend aux pécheurs qui connaissent les mêmes difficultés.

De leur côté, les cheminots ont osé faire grève au moment des vacances scolaires des franciliens notamment, s’attirant les foudres tant du Premier ministre que de la droite, toujours prompte à vouloir supprimer ou limiter le droit de grève

Après les premières mesures antisociales annoncées par Gabriel Attal, le gouvernement vient d’annoncer la suppression de 10 milliards de dépenses en 2024 qui pourraient être suivis par le double en 2025. En cause, le manque de croissance. Comme ses prédécesseurs, le gouvernement n’a toujours pas compris que la politique de l’offre ne marchait pas et que si on veut favoriser la croissance, alors il faut permettre aux Français de dépenser davantage en augmentant les salaires et les retraites.

Au lieu de taxer davantage les plus riches, le gouvernement va à nouveau s’en prendre aux plus faibles comme les chômeurs et les malades. Malheureusement, force est de constater que cette politique antisociale ne profite pas à la gauche qui plafonne dans les sondages.

Malgré son double langage, le Rassemblement national qui n’a jamais proposé des mesures de justice et d’égalité semble attirer les faveurs de nos compatriotes.

On l’a vu ces derniers jours à l’occasion de la révision de la constitution pour faire entrer timidement le droit des femmes à disposer de leur corps comme elles le veulent. Même si elle a voté cette révision, la réalité c’est que Marine Le Pen et son parti sont contre l’avortement même s’ils n’osent pas le proclamer. (...)

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Journal RESO n° 233
Février 2024

Au sommaire ce mois-ci :

p.1 et 2 : L’édito / p.2 : International / p.3 à 6 : Place au débat : un prof d’économie de gauche qui perd le nord / p.7 : Actualités sociales / p. 8 : Coup de gueule : colère des agriculteurs : et si on cessait les faux-semblants ? »

L’édito de Pierre Kerdraon

Les rumeurs se sont révélées fondées : c’est donc bien Gabriel Attal qui a été nommé Premier ministre. Malgré le « en même temps » de 2017, malgré le fait qu’Attal a été membre pendant 10 ans du Parti socialiste, son discours de politique générale du 30 janvier a révélé la réalité : il s’agit d’un homme de droite, très marqué par l’ultralibéralisme cher à Macron. Ses premières annonces ne laissent aucun doute à ce sujet, comme sa volonté de remplacer l’allocation spécifique de solidarité, créée il y a quarante ans, par le régime de solidarité active (RSA), alors même que ses bénéficiaires – chômeurs n’ayant plus de droits -ont pour beaucoup plus de 50 ans et n’ont que peu de chance de retrouver un emploi. Nul doute que si cette mesure est mise en place, cela va encore accroître le nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté, qui a explosé depuis l’arrivée de Macron au pouvoir. Sans compter que ce sera encore un transfert de charges de l’Etat vers les départements. Autre mesure annoncée, celle de remplacer une partie du parc de logements sociaux par des logements de type intermédiaire, ce qui aura pour effet de rendre encore plus difficile l’accès des personnes en situation de précarité à des logements sociaux, voire très sociaux. A cela s’ajoutent les décisions sur l’augmentation de la fiscalité sur l’énergie ou l’augmentation du reste à charge pour les patients. Et Bruno Lemaire, ministre de l’économie, annonce des mesures encore pires en 2025 avec l’objectif d’une réduction importante du déficit public qui se traduira forcément par moins de moyens pour l’action publique. Ceci sans compter les mesures visant à tenter d’apaiser la grogne sociale en cette année d’élections européennes.

A peine arrivé au poste de Premier ministre, Gabriel Attal est amené à faire face à une fronde du monde agricole, confronté à la fois pour une partie des agriculteurs à des difficultés liées aux revenus qui baissent en particulier du fait des accords de libre-échange mais aussi à sa survie dans les années qui viennent, notamment du fait du changement climatique. En 30 ans, le nombre d’agriculteurs a été divisé par deux et la moitié des agriculteurs d’aujourd’hui prendra sa retraite dans les années qui viennent. Même si certains syndicats ont appelé les tracteurs à rentrer dans leurs fermes, il ne faudrait pas croire que la crise est terminée. Le mouvement de solidarité qui s’est exprimé à travers le pays a dopé les agriculteurs qui ne se satisferont pas de promesses et de mesurettes. Et ce d’autant que le salon de l’agriculture a lieu dans quelques jours et que les élections européennes auront lieu au mois de juin.

Autre point en exergue en ce début d’année : l’éducation. Il ne fait pas de doute que la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra à l’éducation constitue pour une bonne part de ce ministère, y compris pour des responsables administratifs comme le recteur de Paris, une forme de provocation. (...)

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Journal RESO n° 232
Janvier 2024

Au sommaire ce mois-ci :

p. 1 et 2 : L’édito / p. 2 : International : Brésil, Iran, Mauritanie, Europe / p. 3 à 6 : Place au débat : Les services publics en Europe (2ème partie) / p. 6 et 7 : Actualité sociale : Dussopt annonce la destruction de la Sécu / p. 7 et 8 : Coup de gueule : Borne et Cie autorisent à mettre les habitants aux oubliettes

L’édito de Marinette Bache

La mort de Jacques Delors offre l’occasion de revenir sur la domination -que nous espérons temporaire- de l’ultralibéralisme qui dirige la vie économique et sociale de notre pays et de toute l’Europe occidentale depuis, au moins, Maastricht.

Au milieu des effarants hommages rendus à Delors, je retiens ces quelques lignes de notre amie et adhérente, Françoise Dal, ancienne conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais : « Martine Aubry a perdu son papa et, quel que soit son âge, c’est toujours très triste de perdre son père ; je lui adresse mes sincères condoléances. Jacques Delors a ouvert la parenthèse libérale du premier gouvernement Mauroy en 1983 : elle n’a jamais été refermée depuis. C’était un fédéraliste européen acharné qui a milité pour le oui à la Constitution européenne en 2005, reprise dans le traité d’Amsterdam voté par les parlementaires en 2007 alors que le peuple français l’avait largement rejetée. C’était un vrai libéral … à mes yeux pas un homme de gauche… » Je parlais « d’effarants hommages ». En effet que dire de l’hommage national qu’a rendu Macron a celui qui est à la source, à la tête de la Commission des communautés européennes et en promulguant l’Acte unique en 1986, de l’ouverture des frontières et de la libre circulation des marchés et des capitaux au sein d’une nouvelle Europe qui nie l’intérêt des Nations protectrices des Peuples. Il est, par cela, à l’origine de la désindustrialisation de notre pays et en conséquence, du déclassement des classes moyennes et de la paupérisation des classes populaires. Sa « victoire » se concrétisera, en 1992, par le traité de Maastricht qui fait de l’Europe une communauté supranationale niant la souveraineté des Peuples et ouvre la voie à la monnaie unique calquée sur le mark allemand.

On ne peut pas reprocher à Delors d’avoir été fidèle à lui-même ! Sa famille politique, c’est la démocratie chrétienne (à l’allemande ?). D’abord membre du MRP, il naviguera ensuite dans le marais du centre-gauche. Conseiller de Jacques Chaban-Delmas sous Georges Pompidou, il rejoindra la droite du PS aux côtés de Rocard. Il participera largement à l’échec de la gauche de ce parti et parviendra à convaincre Mitterrand de changer de politique et de se convertir à la rigueur économique en 1983.

Au fond, il ne faut pas s’étonner du vibrant éloge de Macron pour le fervent européïste : il en est son digne héritier. Mais, il n’est pas sûr que les salariés français apprécient « La libre circulation des personnes et des biens, des services et des capitaux, le marché unique » ou bien « l’euro dont il pose les bases », ou « la Banque centrale européenne » échappant au contrôle des Peuples mais pas aux intérêts du patronat. Ces mêmes salariés cherchent vainement « l’Europe du dialogue social réconciliant patronat et syndicat ( !!!?). Toujours selon Macron, Jacques Delors aurait pris « contre l’inflation des mesures difficiles mais efficaces » comme la « fin de l’indexation des salaires sur les prix et des restrictions budgétaires ». Difficiles pour qui ? Efficaces pour quoi ? Il s’agirait là d’une « œuvre de réconciliation ». Réconcilier « la France (des privilégiés) avec l’Europe (libérale) » sans doute, les Français avec leurs dirigeants sans doute pas ! Quant à « l’Europe de la croissance et de la solidarité », on a beau savoir que, lors des hommages, on raconte n’importe quoi, là, on se demande sur quelle planète vit Macron.(...)

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Journal RESO n° 231
Décembre 2023

Au sommaire ce mois-ci :

p.1 et 2 : L’édito / p.2 : International : Argentine, victoire du candidat ultra-libéral / p.3 à 6 : Place au débat : Les services publics en Europe (1ère partie) / p.7 : Actualité sociale : Comment les syndicats américains ont fait plier Ford... et pourraient inspirer les ouvriers français / p. 8 : Coup de gueule : Réduire la durée d’indemnisation des chômeurs de plus de 55 ans – Les bras m’en tombent : Le livret A au service des entreprises de défense

L’édito de Marinette Bache

Nous arrivons au terme d’une année qui aura été bien difficile pour les salariés et tous ceux qui vivent de leur travail.

Comment ne pas commencer par rappeler les grandes mobilisations contre le saccage de nos retraites ? La « réforme » Macron sert d’abord le profit immédiat du patronat qui depuis longtemps veut la suppression de cette part de nos salaires qui, depuis l’après-guerre, finance notre protection sociale ; cette « réforme » sert ensuite le profit futur des sociétés financières qui proposeront, à ceux qui seront en mesure de se les offrir ou qui s’y contraindront pour ne pas risquer de tomber dans la misère, des produits assurantiels remplaçant la Sécu. Le peuple français ne s’y est pas trompé ; il s’est levé en masse contre cette infâmie. Il y a bien longtemps que la France ne s’était pas couverte, de Paris aux sous-préfectures, d’immenses cortèges chaque semaine renouvelés.

L’occasion de remettre quelques chiffres en mémoire : les 500 plus grosses fortunes françaises ont vu leur richesse augmenter de 30% en un an, soit 1000 milliards ; les 40 plus grosses sociétés du CAC 40 ont distribué un record de 80 milliards de dividendes à leurs actionnaires l’année précédente ; les revenus financiers représentent 385 milliards annuels qui ne cotisent pas pour les caisses de retraite. Faire cotiser les revenus financiers au même taux que les salaires (11%), rapporterait 40 milliards ! Faire contribuer 2% des 1000 milliards des plus grosses fortunes rapporterait 20 milliards. Cela n’a, évidemment, pas été le choix des libéraux qui nous gouvernent. Pour combler un prétendu « trou » des caisses de retraites qui n’existe pas (cf nos numéros de début d’année), ils ont préféré reculer l’âge de la retraite à 64 ans.

La suite, nous la voyons aujourd’hui où des ministres envisagent froidement de diminuer la durée d’indemnisation des chômeurs de plus de 55 ans : ils n’ont honte de rien !

La Sécurité Sociale, c’est l’épouvantail des libéraux. Un seul objectif : détruire ce système de protection sociale à la française, mis en place à la Libération sous l’impulsion d’Ambroise Croizat. La Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics -dont Réso est membre- nous le rappelle : Après la réforme des retraites, le gouvernement utilise son 20ème article 49-3 pour imposer son budget d’austérité pour la Sécu , il impose des économies sur l’ensemble de la protection sociale : attaques des complémentaires Agirc-Arrco, casse du RSA, casse de l’assurance chômage, quasi suppression de l’Aide Médicale d’État (AME), réduction drastique de l’Aide Personnalisée au Logement (APL)… Lors du congrès de la CFTC, Dussopt n’a pas hésité a annoncé le plan d’ensemble de remise en cause du système social français au prétexte habituel de la compétitivité des entreprises, de la volonté de libérer le patronat de lourdes cotisations qu’il s’obstine à nommer « patronales » alors qu’elles sont partie de notre salaire. Il s’agit en fait de remplacer notre système de solidarité républicain par un filet de charité à l’américaine. Nous reviendrons en janvier sur l’ensemble de ce dangereux projet.

La situation de nos compatriotes est de plus en plus intenable. D’un côté, le CAC 40 affiche des profits record. Et c’est le FMI qui affirme que depuis 2022 la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation ! Résultat ? c’est l’hécatombe pour les petites et moyennes entreprises, étranglées par la hausse des prix de l’électricité, par le resserrement du crédit et les stratégies des grands groupes et l’emploi en prend un coup, alors que nous avons déjà 6 millions de chômeurs ! Des millions de Français et de Françaises sont cruellement touchés par l’inflation, en particulier les jeunes et les femmes dont le statut est davantage précaire (de plus, ce sont des femmes qui gèrent 80% des familles monoparentales). Ainsi, l’ONG Oxfam estime entre 5 et 11 millions de personnes pauvres en France, 17 % de la population sous le seuil de pauvreté, la moitié des pauvres vivent avec 885 d’euros mensuels ou moins. A la pauvreté pécuniaire, s’ajoutent la précarité énergétique (voir la facture d’électricité, beaucoup ne peuvent plus se chauffer), la précarité alimentaire (de nombreux Français ne peuvent plus se nourrir correctement alors que les bénéfices de la grande distribution se sont envolés de +25%) ou encore la précarité numérique (alors que la numérisation se généralise, y compris dans les administrations, nombreux sont ceux qui ne peuvent payer un accès à internet ; rappelons que tous les fournisseurs sont privés). En France 21 % de la population soit plus d’une personne sur cinq est concernée. (.../...)

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Journal RESO n° 230
Novembre 2023

Au sommaire ce mois-ci :

p.1 et 2 : L’édito / p.2 : International : On vote au Chili / p.3 à 6 : Place au débat : Notre boussole contre l’extrême-droite / p.7 : Actualité sociale : Le RSA – Avez-vous remarqué ? Les oukazes libérales de Bruxelles sur la SNCF / p. 8 : Coup de gueule : La poste veut-elle encore s’occuper du courrier ? – Les bras m’en tombent : Nominations à la légion d’honneur

L’édito de Marinette Bache

Certes, la situation au Proche-Orient qui risque d’embraser au-delà de la Palestine, occupe nos pensées d’autant plus qu’elle fige chacun sur ses soutiens alors que la recherche d’une solution de paix juste exigerait de s’attacher à la Raison et à la diplomatie (quelle perte que la disparition de la voix de la France…) et d’apporter un soutien sans faille à ceux qui, de part et d’autre -et même si, aujourd’hui, ils sont peu nombreux- recherchent une voie de paix.

Cependant, on ne doit pas se laisser détourner du fait, qu’en France, Macron continue de mener une guerre sociale sans merci contre le monde du travail qui a entrainé la révolte populaire des gilets jaunes fin 2018 -et cette blessure n’est pas refermée- et le formidable mouvement contre la réforme des retraites de janvier à mai de cette année -qui a démontré l’ampleur du rejet de ce pouvoir. Malgré cela, le gouvernement libéral de Macron continue d’éclater notre société, de brader emploi et industrie, de détruire nos services publics, de s’en prendre à tous nos systèmes de solidarité -et au 1er rang à la Sécurité sociale.

Le vote du budget de la Sécu démontre que le gouvernement n’a pas changé depuis les grandes mobilisations contre la casse des retraites. La même politique libérale comme les mêmes méthodes anti-démocratiques sont à l’œuvre. Ce projet de loi avait été rejeté par la commission des Affaires sociales ; il avait reçu un avis défavorable de l’union nationale des complémentaires santé et de la Mutualité française ; enfin il rencontrait une opposition unanime des organisations syndicales et des groupes parlementaires -à l’exception des Macronistes. Alors la 1ère ministre en est revenue à ses bonnes vieilles méthodes : le 49-3.

Cette unité contre le PLFSS a cependant fait reculer l’Exécutif sur plusieurs des mesures qu’il avait envisagées : Ainsi il n’y aura pas d’augmentation des franchises médicales alors que la 1ère mouture prévoyait de doubler les franchises médicales qui seraient passées, pour le patient, de 50 centimes à 1 euro à chaque boîte de médicaments et également de 1 à 2 euros pour la consultation médicale. Même recul sur la ponction envisagée sur les excédents de l’Agirc-Arrco. L’unité syndicale, de la CGT à la CFE-CGC en passant par FO et la CFDT et l’ensemble des autres organisations, paie. Dans le même registre, la « Conférence sociale sur les bas salaires » a accouché d’une souris : la création d’un Haut conseil des rémunérations et l’annonce d’un comité chargé d’étudier l’articulation entre salaires, exonérations de cotisations et versement de la prime d’activité. Elisabeth Borne n’a évoqué aucune mesure en faveur des bas salaires, même pour les fameuses « deuxièmes lignes », tant saluées pendant la pandémie de Covid-19 et dont on voit encore l’efficacité des « lignards » d’Enedis lors de la tempête Ciaran.

La question des demandeurs d’emploi est également traitée avec le même mépris. L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) établissement public administratif créé en 1967 avait pour but de centraliser les offres et les demandes d’emploi, d’effectuer des statistiques sur le nombre de demandeurs d’emploi et d’aider les chercheurs d’emploi dans leurs démarches. Avec l’Unédic, elle formait le service public de l’emploi et concrétisait le droit au travail reconnu par la Constitution de la Vème République. L’ANPE a subi une première attaque en 2008 sous Sarkozy quand elle a été fusionnée avec les Assédic pour devenir « Pôle emploi ». Nous avons franchi, le mois dernier, une nouvelle étape par la transformation de « Pôle emploi » en « France Travail » dont le 1er objectif est de culpabiliser les chômeurs et de faciliter leur mise à l’écart de la société. La 1ère mesure en est un exemple : le RSA sera conditionné à 15 heures de travail hebdomadaire ; salauds de pauvres, quoi ! (...)

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Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Article publié da le n° 234 de journal RESO (mars 2024)
Par Yves MESCOFF - Journal RESO n° 234 - Mars 2024
Par Jean-Claude CHAILLEY- Journal RESO n° 233 - Février 2024
Journal RESO n° 233 - Février 2024
Journal RESO n° 233 - Février 2024
Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 232 - Janvier 2024
Un post Facebook de Guillaume Martinage publié dans le journal RESO n° 232 (janvier 2024
Communiqué de la Convergence de Défense des services publics publié dans le journal RESO n° 232 (janvier 2024)
Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 231 - Décembre 2023
Par Pierre LANN - Publié le 27/10/2023 sur le site de "Marianne"
Par Pierre-Yves MESCOFF - Journal RESO n° 231 - Décembre 2023
Par Jean-Claude CHAILLEY - Journal RESO n° 230 - Novembre 2023
Par Yves LAOT - Journal RESO n° 230 - Novembre 2023
Par Maître JONAS - Journal RESO n° 230 - Novembre 2023
Par Claire EVRARD - Journal RESO n° 229 - Octobre 2023

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